The Serbian family in the late Middle ages
Српска породица у позном Средњем веку
Апстракт
Marriage in Serbia in the middle ages was conducted only between persons belonging to the same social class. It was arranged and the woman would bring a dowry which would be controlled by the husband as long as the marriage lasted. Male children would inherit their father. Daughters played a significant role in connecting families through marriage. A man, unlike a woman would not bear any consequences in case of adultery. The consequence of this was a large number of extramarital children. In the Serbian state in the middle ages the family, or the, "home" (kuca as it is named in sources), was the basic unit of society. The family could be nuclear or cooperative. Through the analysis of diplomatic data, as well as the first Turkish books - defters, one can see that one quarter of the population lived in nuclear families. More than half of the families which lived in cooperative arrangements were made up of small cooperatives numbering no more than two or three members. Almost all cooper...ative families were made up of father-son or brotherly cooperatives. The type of cooperative was largely influenced by the length of life or the capability of giving birth. The source material shows a small number of large cooperatives. Nuclear families and cooperative families are present in both the nobility and the small folk (dependents). There is no difference in the family structure with regard to social status. Nuclear families are omnipresent, and the characteristics of cooperative families are the same in nobility, serfs, sokalniks (a class a little above the serfs, who were most often servants, with certain privileges), priests, repairmen or fishermen. The difference is seen only within the Vlach population where in the cooperative there are more sons in law than in other populations. This is the result of an attempt of an agrarian population to move toward the status of herdsmen which was more favorable for them.
Рад се бави историјом српске породице у позном средњем веку. На
основу правних и других извора говори се о склапању брака, његовим правним
нормама, деци и раскиду брачне заједнице. Истражен је и карактер породица
(инокосне, задружне), пре свега на основу дипломатичког материјала који нам је
стајао на располагању.
La communauté matrimoniale dans la Serbie médiévale était contractée exclusivement entre des personnes du même ordre. Le mariage était arrangé, et la
femme apportait une dot dont le mari disposait au cours du mariage. Les enfants
mâles recevaient l’héritage à la mort du père. Par leur mariage les filles jouaient
un rôle important dans la création des liens entre les familles. À la différence de
la femme, l’homme ne subissait aucune conséquence de l’adultère. Il en résulte
un grand nombre d’enfants naturels.
Dans l’état médiéval serbe, la famille ou la „ maison “, comme on l’appelle
dans les sources, était l’unité fondamentale de la société. Elle pouvait être nucléaire ou organisée en zadruga. Par l’analyse des documents médiévaux officiels, ainsi que des premiers registres turcs, il s’avère qu’un quart de la population vivait dans des familles nucléaires. Plus de la moitié des familles qui
vivent en zadrugas constituent de petites zadrugas entre deux et trois membres.
Presque ...toutes ces zadrugas sont ou des zadrugas de pères et de fils ou celles
des frères. Le type de zadruga est grandement influencé par la durée de la vie et
la capacité de procréer. Les sources primaires rendent compte d’un petit nombre
de grandes zadrugas.
Les familles nucléaires et les zadrugas sont présentes aussi bien chez les
nobles, que chez les petites gens (population dépendante). Dans la structure des
familles il n’y a pas de grande différence en fonction de leur statut. La famille
nucléaire existe partout, et les caractéristiques des familles de type de zadruga
sont les mêmes chez les nobles, les serfs, les serviteurs, les curés, les artisans
ou les pêcheurs. La différence est perceptible uniquement dans la population
valaque où dans les zadrugas les gendres sont plus présents que dans le reste de
la population. C’est le résultat des tentatives des agriculteurs de passer au statut
d’éleveurs plus favorable pour eux.
Кључне речи:
Serbia / nuclear family / middle ages / marriage / family / dowry / cooperative family / children / породица / инокосни / задруга / брак / деца / мираз / Србија / средњи век / famille / nucléaire / zadruga / mariage / enfants / dot / Serbie / Moyen ÂgeИзвор:
Etnoantropološki problemi, 2015, 10, 2, 357-381Издавач:
- Univerzitet u Beogradu - Filozofski fakultet - Odeljenje za etnologiju i antropologiju, Beograd
Финансирање / пројекти:
- Насеља и становништво српских земаља у позном средњем веку (14 - 15. век) (RS-MESTD-Basic Research (BR or ON)-177010)
Институција/група
Istorija / HistoryTY - JOUR AU - Mišić, Siniša PY - 2015 UR - http://reff.f.bg.ac.rs/handle/123456789/2099 AB - Marriage in Serbia in the middle ages was conducted only between persons belonging to the same social class. It was arranged and the woman would bring a dowry which would be controlled by the husband as long as the marriage lasted. Male children would inherit their father. Daughters played a significant role in connecting families through marriage. A man, unlike a woman would not bear any consequences in case of adultery. The consequence of this was a large number of extramarital children. In the Serbian state in the middle ages the family, or the, "home" (kuca as it is named in sources), was the basic unit of society. The family could be nuclear or cooperative. Through the analysis of diplomatic data, as well as the first Turkish books - defters, one can see that one quarter of the population lived in nuclear families. More than half of the families which lived in cooperative arrangements were made up of small cooperatives numbering no more than two or three members. Almost all cooperative families were made up of father-son or brotherly cooperatives. The type of cooperative was largely influenced by the length of life or the capability of giving birth. The source material shows a small number of large cooperatives. Nuclear families and cooperative families are present in both the nobility and the small folk (dependents). There is no difference in the family structure with regard to social status. Nuclear families are omnipresent, and the characteristics of cooperative families are the same in nobility, serfs, sokalniks (a class a little above the serfs, who were most often servants, with certain privileges), priests, repairmen or fishermen. The difference is seen only within the Vlach population where in the cooperative there are more sons in law than in other populations. This is the result of an attempt of an agrarian population to move toward the status of herdsmen which was more favorable for them. AB - Рад се бави историјом српске породице у позном средњем веку. На основу правних и других извора говори се о склапању брака, његовим правним нормама, деци и раскиду брачне заједнице. Истражен је и карактер породица (инокосне, задружне), пре свега на основу дипломатичког материјала који нам је стајао на располагању. AB - La communauté matrimoniale dans la Serbie médiévale était contractée exclusivement entre des personnes du même ordre. Le mariage était arrangé, et la femme apportait une dot dont le mari disposait au cours du mariage. Les enfants mâles recevaient l’héritage à la mort du père. Par leur mariage les filles jouaient un rôle important dans la création des liens entre les familles. À la différence de la femme, l’homme ne subissait aucune conséquence de l’adultère. Il en résulte un grand nombre d’enfants naturels. Dans l’état médiéval serbe, la famille ou la „ maison “, comme on l’appelle dans les sources, était l’unité fondamentale de la société. Elle pouvait être nucléaire ou organisée en zadruga. Par l’analyse des documents médiévaux officiels, ainsi que des premiers registres turcs, il s’avère qu’un quart de la population vivait dans des familles nucléaires. Plus de la moitié des familles qui vivent en zadrugas constituent de petites zadrugas entre deux et trois membres. Presque toutes ces zadrugas sont ou des zadrugas de pères et de fils ou celles des frères. Le type de zadruga est grandement influencé par la durée de la vie et la capacité de procréer. Les sources primaires rendent compte d’un petit nombre de grandes zadrugas. Les familles nucléaires et les zadrugas sont présentes aussi bien chez les nobles, que chez les petites gens (population dépendante). Dans la structure des familles il n’y a pas de grande différence en fonction de leur statut. La famille nucléaire existe partout, et les caractéristiques des familles de type de zadruga sont les mêmes chez les nobles, les serfs, les serviteurs, les curés, les artisans ou les pêcheurs. La différence est perceptible uniquement dans la population valaque où dans les zadrugas les gendres sont plus présents que dans le reste de la population. C’est le résultat des tentatives des agriculteurs de passer au statut d’éleveurs plus favorable pour eux. PB - Univerzitet u Beogradu - Filozofski fakultet - Odeljenje za etnologiju i antropologiju, Beograd T2 - Etnoantropološki problemi T1 - The Serbian family in the late Middle ages T1 - Српска породица у позном Средњем веку T1 - La famille serbe dans le Moyen Âge tardif EP - 381 IS - 2 SP - 357 VL - 10 DO - 10.21301/eap.v10i2.4 ER -
@article{ author = "Mišić, Siniša", year = "2015", abstract = "Marriage in Serbia in the middle ages was conducted only between persons belonging to the same social class. It was arranged and the woman would bring a dowry which would be controlled by the husband as long as the marriage lasted. Male children would inherit their father. Daughters played a significant role in connecting families through marriage. A man, unlike a woman would not bear any consequences in case of adultery. The consequence of this was a large number of extramarital children. In the Serbian state in the middle ages the family, or the, "home" (kuca as it is named in sources), was the basic unit of society. The family could be nuclear or cooperative. Through the analysis of diplomatic data, as well as the first Turkish books - defters, one can see that one quarter of the population lived in nuclear families. More than half of the families which lived in cooperative arrangements were made up of small cooperatives numbering no more than two or three members. Almost all cooperative families were made up of father-son or brotherly cooperatives. The type of cooperative was largely influenced by the length of life or the capability of giving birth. The source material shows a small number of large cooperatives. Nuclear families and cooperative families are present in both the nobility and the small folk (dependents). There is no difference in the family structure with regard to social status. Nuclear families are omnipresent, and the characteristics of cooperative families are the same in nobility, serfs, sokalniks (a class a little above the serfs, who were most often servants, with certain privileges), priests, repairmen or fishermen. The difference is seen only within the Vlach population where in the cooperative there are more sons in law than in other populations. This is the result of an attempt of an agrarian population to move toward the status of herdsmen which was more favorable for them., Рад се бави историјом српске породице у позном средњем веку. На основу правних и других извора говори се о склапању брака, његовим правним нормама, деци и раскиду брачне заједнице. Истражен је и карактер породица (инокосне, задружне), пре свега на основу дипломатичког материјала који нам је стајао на располагању., La communauté matrimoniale dans la Serbie médiévale était contractée exclusivement entre des personnes du même ordre. Le mariage était arrangé, et la femme apportait une dot dont le mari disposait au cours du mariage. Les enfants mâles recevaient l’héritage à la mort du père. Par leur mariage les filles jouaient un rôle important dans la création des liens entre les familles. À la différence de la femme, l’homme ne subissait aucune conséquence de l’adultère. Il en résulte un grand nombre d’enfants naturels. Dans l’état médiéval serbe, la famille ou la „ maison “, comme on l’appelle dans les sources, était l’unité fondamentale de la société. Elle pouvait être nucléaire ou organisée en zadruga. Par l’analyse des documents médiévaux officiels, ainsi que des premiers registres turcs, il s’avère qu’un quart de la population vivait dans des familles nucléaires. Plus de la moitié des familles qui vivent en zadrugas constituent de petites zadrugas entre deux et trois membres. Presque toutes ces zadrugas sont ou des zadrugas de pères et de fils ou celles des frères. Le type de zadruga est grandement influencé par la durée de la vie et la capacité de procréer. Les sources primaires rendent compte d’un petit nombre de grandes zadrugas. Les familles nucléaires et les zadrugas sont présentes aussi bien chez les nobles, que chez les petites gens (population dépendante). Dans la structure des familles il n’y a pas de grande différence en fonction de leur statut. La famille nucléaire existe partout, et les caractéristiques des familles de type de zadruga sont les mêmes chez les nobles, les serfs, les serviteurs, les curés, les artisans ou les pêcheurs. La différence est perceptible uniquement dans la population valaque où dans les zadrugas les gendres sont plus présents que dans le reste de la population. C’est le résultat des tentatives des agriculteurs de passer au statut d’éleveurs plus favorable pour eux.", publisher = "Univerzitet u Beogradu - Filozofski fakultet - Odeljenje za etnologiju i antropologiju, Beograd", journal = "Etnoantropološki problemi", title = "The Serbian family in the late Middle ages, Српска породица у позном Средњем веку, La famille serbe dans le Moyen Âge tardif", pages = "381-357", number = "2", volume = "10", doi = "10.21301/eap.v10i2.4" }
Mišić, S.. (2015). The Serbian family in the late Middle ages. in Etnoantropološki problemi Univerzitet u Beogradu - Filozofski fakultet - Odeljenje za etnologiju i antropologiju, Beograd., 10(2), 357-381. https://doi.org/10.21301/eap.v10i2.4
Mišić S. The Serbian family in the late Middle ages. in Etnoantropološki problemi. 2015;10(2):357-381. doi:10.21301/eap.v10i2.4 .
Mišić, Siniša, "The Serbian family in the late Middle ages" in Etnoantropološki problemi, 10, no. 2 (2015):357-381, https://doi.org/10.21301/eap.v10i2.4 . .