Les inscriptions

Abstract

Les recherches archéologiques conduites en 1976 et 1977 dans la basilique Saint-Irénée et la nécropole qui l’entoure ont mis au jour près de soixante monuments épigraphiques. En dépit de leur état très lacunaire, les inscriptions apportent une contribution non négligeable à la connaissance de Sirmium, de la société civile et religieuse de la ville et des pratiques épigraphiques de ses habitants pendant l’Antiquité tardive. La découverte en 1976 de la mention de la basilica domini nostri Erenei sur une inscription d’une importance cardinale. Elle a conduit à étendre les recherches l’année suivante afin de fouiller la basilique de Saint-Irénée. Les autres inscriptions enrichent nos connaissances sur la société sirmienne. L’onomastique révéle que Sirmium ait été une ville largement cosmopolite. Certains personnes, par exemple, portent les noms qui peuvent renvoyer à l’Égypte, au monde libyque ou à l’Asie Mineure. Les monuments épigraphiques gardent les informations sur la société chrétienne de Sirmium. Une inscription garde la memoire d’un exorciste et d’une moniale au sein de l’Église locale, tandis que d’autres mentionnent deux ou trois néophytes parmi ses fidèles.