Dominacija žena? Zastupljenost polova u korpusu kasnoneolitskih antropomorfnih figurina

Abstract

Na osnovu predubeđenja o tome da u neolitskim zbirkama antropomorfnih figurina dominiraju predstave žena formirani su narativi o postojanju kultova plodnosti i Velike majke, koji su danas iz akademske sredine prešli u sferu pseudonauke i aktivizma. Rezultati analize zastupljenosti polova na antropomorfnim predstavama sa pet vinčanskih lokaliteta otvaraju nova pitanja koja se tiču uloge i značenja prisutnih/odsutnih sekundarnih polnih karakteristika, kao i funkcije i značenja figurina uopšte.

Since the inception of the discipline of archaeology, figurines have been considered as the basis for research into the praehistoric social order and religious ideas. In spite of the numerous critiques, the idea that they are the reflection of adoration of Mother Goddess and fertility cults, has persevered even to the present day, mainly thanks to the work of Maria Gimbutas. Her simplified approach to praehistory, apart from giving rise to pseudo-archaeological narratives, has induced severe criticism and polemics inside archaeology. The concept of the Goddess has migrated during the recent period from the academic writing to the realm of pseudo-science, daily politics and activism. In our country, the ideas of the Golden Past, considered to be the origin of the European civilization, are particularly present in the „grey zone“: the public sphere, facilitated through media. All these narratives are based upon the preconception that in the Neolithic collections the representations of women dominate. The results of the preliminary analyses of gender representation in Neolithic assemblages have proven that the claims of women’s dominance are ill-founded, and emphasized once more the significant presence, or even dominance of asexual figurines. On the other hand, the criteria for identification have shown to be unreliable, raising the question of usefulness of such attempts, as well as a number of new questions. Primarily, the role and meaning of the presence/absence of secondary sex attributes, their correlation to age, as well as possible regional differences in meaning and function of figurines are discussed.

Dès les origines de la discipline, les figurines présentaient la base d’étude du système social préhistorique et des notions religieuses. Malgré de nombreuses critiques, l’idée qu’elles sont le reflet d’adoration de la Grande Déesse et du culte de la fertilité est, plus ou moins, entretenue jusqu’à aujourd’hui, surtout grâce aux travaux de Maria Gimbutas. Sa manière simplifiée de voir la préhistoire a non seulement donné les ailes à la pseudoscience, mais a aussi suscité de sévères critiques et débats dans l’archéologie mondiale. Dans l’époque moderne, le concept de la Déesse est passé du milieu académique à la sphère de la pseudoscience, de la politique quotidienne et de l’activisme, et par conséquent dans notre pays, les idées sur Le passé doré, considéré comme base de la civilisation européenne, existent principalement dans « la zone grise » – dans l’espace public où elles sont transférées par le biais des médias. Tous ces récits reposent sur les préjugés de la représentation de la femme dominant les collections néolithiques. Les résultats préliminaires de l’analyse de la représentation des sexes dans les assemblages de figurines ont confirmé que les affirmations sur la domination quantitative des représentations féminines sont sans fondement et ont encore une fois souligné une présence importante et parfois la domination des représentations asexuelles bien que les critères de l’identification se soient révélés non fiables et que par conséquent se pose la question sur la justification de ces tentatives. De l’autre côté elles ont ouvert de nombreuses questions. Elles se rapportent avant tout au rôle et à la signification de caractéristiques sexuelles secondaires présentes/absentes, surtout à la corrélation des caractéristiques sexuelles secondaires et de l’âge, mais aussi aux différences possibles locales et/ou régionales dans la présence de représentations d’un certain sexe/genre, et à la signification et à la fonction des figurines en général.